C’est dans un récent communiqué de la préfecture de police qu’il a été clairement mentionné que les contrevenants (véhicules personnels ou taxis) s’acquitteront de leurs amendes soit au Trésor Public, soit à la Préfecture de Police de Libreville. Aucun paiement d’amende ne doit s’effectuer sur la voie publique. Tout contrevenant qui outrepassera cette mesure, sera passible de poursuites judiciaires pour corruption active, comme le sera ” l’agent verbalisateur ” pour corruption passive, conformément aux articles 144 et 146 du code pénal gabonais. Malheureusement, un mois après rien n’a réellement changé sur le territoire vert-jaune -bleu. Les corrupteurs et les corrompus continuent allégrement de s’adonner à leurs basses besognes sur la voie publique, à en croire les transporteurs. Les contrevenants pour la plupart n’ont jamais cessé les paiements d’amendes sur la voie publique. On observe toujours les mêmes pratiques entre les agents verbalisateurs et les conducteurs de taxis.Tout porte à croire que le communiqué de la préfecture de police n’a pas eu l’effet escompté auprès des agents de force de l’ordre et des contrevenants. Les habitudes ont la peau dure. Si certains conducteurs de taxis se plaignent du racket incessant d’autres estiment que cette pratique a des avantages quand le transporteur est en infraction et qu’il se doit d’aller payer son amende au trésor. « Ceux qui ne sont pas en règle vont toujours préférer donner l’argent à l’agent sur la route au lieu d’aller payer bien plus au trésor public. En ce qui concerne les mesures prises par la préfecture de police sur le racket, on se demande à quoi cela sert de prendre des décisions si on ne les applique pas. Je pense que si on voulait que le racket s’arrête réellement on devait réguler tout ça », nous a confié un conducteur de taxi, de nationalité gabonaise, sous couvert de l’anonymat. Pour véritablement mettre fin à ce fléau, il serait judicieux que des mesures soient prises mais surtout appliquées. MENGUE ]]>
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