Le Ministre des Transports, de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux Publics, Justin Ndoundangoye et le nouveau Directeur Général de la Société d’Exploitation du Transgabonais, Lambrosios Torres ont lors de leur première rencontre tenue récemment convenu de maintenir le cap des chantiers initiés pour cette entité.
Lors de ces premiers échanges, les deux hommes se sont accordés sur la ferme orientation du Gouvernement, de poursuivre les chantiers ouverts. Notamment la réhabilitation et le re-équipement du chemin de fer. L’amélioration du service aux quelques 1000 passagers transportés chaque jour. La répartition rationnelle des sillons entre les différents opérateurs qui évacuent leurs productions à partir du chemin de fer, ainsi que le renforcement des mesures de sécurisation des populations installées le long du chemin de fer.
Le Ministre de l’Equipement, des Infrastructures et des Travaux Publics a informé le nouveau Directeur de la SETRAG, de la mission d’information qu’un groupe de parlementaires effectuera bientôt sur le réseau ferroviaire pour évaluer la dimension des travaux en cours pour lesquels, le gouvernement a investi d’importants moyens financiers.
Justin Ndoundangoye a par ailleurs rassuré son interlocuteur, Lambrosios Torres, que les plus hautes autorités, notamment le Président de la République chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba et le Premier Ministre Julien Nkoghe Bekale, vont maintenir leur niveau d’engagement dans le processus d’amélioration et de modernisation du transport aux passagers et aux opérateurs économiques.
Il est à noter que le secrétaire exécutif de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (ARTF), Karine Arissani était allé le 9 septembre dernier toucher du doigt les travaux du Programme de remise à niveau (PRN) du chemin de fer. Cette dernière a longé le linéaire de la voie ferrée entre Owendo et Ntoum. La délégation conduite par la patronne de l’ARTF a marqué un arrêt à Essassa, où seront construites une gare intermédiaire et une voie parallèle.
Rappelons que vieux de plusieurs décennies, le Transgabonais (650 km) souffrirait de multiples défauts de construction. L’unique chemin de fer du pays est davantage fragilisé par un trafic intense de plusieurs millions de tonnes de marchandises par an et par les zones dites instables, celles-ci se gorgeant d’eau pendant la saison des pluies déstabilisent la voie ferrée.
D.J
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