C’est en sa qualité de ministre des transports et de la logistique que Justin Ndoundangoye s’est rendu à Ndjamena au Tchad pour débattre avec ses collègues de la sous-région de l’Afrique Centrale des questions liées à la sécurité aérienne. Cette rencontre axée sur l’opérationnalisation de l’Agence de Supervision de la Sécurité en Afrique Centrale (ASSA-SC) est l’urgence principale décidée ce jeudi 31 janvier 2019 dans la capitale tchadienne et ce, par le Comité des Ministres en charge du transport aérien, dont celui du Gabon. Ainsi, dans la droite ligne de cette rencontre de haut niveau, cette institution spécialisée de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), dont le premier directoire a été mis en place en 2012, démarrera ses activités à son siège récemment acquis à Ndjamena. Face à ses collègues du Gabon, de la République Centrafricaine, du Congo Brazzaville et de la Guinée Équatoriale, l’hôte de cette rencontre à savoir, Tahir Mahamat Rozzi, ministre Tchadien de l’Aviation Civile, par ailleurs président du Comité, a souligné l’urgence de doter l’ASSA-AC d’un cadre législatif et réglementaire conforme aux missions et objectifs d’une Agence de Supervision de la sécurité aérienne. Cette ambition noble de doter la sous-région de cet outil nécessite une mobilisation des ressources humaines rompues aux pointilleuses questions de sûreté de la navigation surtout au regard des fléaux tels que le terrorisme. Ainsi, le comité de direction qui regroupe des cadres techniques des ministères des pays membres de la CEMAC, a soumis aux Ministres réunis à Ndjamena un plan de financement des activités de l’Agence. Ce plan est adossé à un budget prévisionnel que le Ministre Gabonais des Transports, Justin Ndoundangoye a décliné en « stratégie de collecte d’une redevance pérenne et de paiement par les Etats membres des contributions égalitaires » Cette rencontre a aussi été l’occasion de souligner l’urgence de trouver des solutions idoines au profit des compagnies aériennes de la sous-région en proie à des difficultés d’exploitation et à la concurrence. Aussi, une proposition d’intégration de la République de Sao-Tomé et Principe à la CEMAC a été faite et ce en application de la répartition géographique établie par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). CNA ]]>
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