Les défis en matière de Transport Urbain aussi bien à Libreville qu’à l’intérieur du pays sont nombreux. Conscient du statut de société d’État de Trans’urb, le top management s’est réuni le vendredi 5 avril 2024 en conseil d’administration afin de fixer les enjeux et perspectives de la société. Ce 1er conseil d’administration depuis la création de Trans’urb il y a 4 ans déjà, a été présidé par le Président du conseil d’administration Mbaga Bouassa Valentin en présence des administrateurs, du représentant de la présidence de la République, des directeurs généraux et du délégué du personnel.
Quatre (4) ans donc après sa création et le lancement de ses activités, Trans’urb tient enfin sa première session ordinaire du conseil d’administration. Au moment où les autorités du CTRI viennent de doter la société de 10 autobus flambants neufs, pour le PCA, il y a de grands défis à relever pour continuer à redresser la barque et la stabiliser. «C’est le premier conseil d’administration de Trans’urb, c’est dire que la société entre aujourd’hui dans l’histoire de notre pays, notamment dans le transport urbain. Après les années Covid19 Trans’urb doit aujourd’hui relancer définitivement ses activités conditionnées par une bonne gouvernance des ressources humaines et des finances. Nous faisons le transport gratuit des populations et nous devons donc innover pour ne pas tomber dans les revers du passé», a déclaré Mbaga Bouassa Valentin.
En l’espace de 6 mois après sa nomination, le Directeur Général Michel Assoume Nzoghé a su mettre en place un mode de gouvernance visant à rebooster les activités de la société par une meilleure gestion des ressources humaines. Hormis la dizaine d’autobus reçus, la base de la société a été rénovée, un syndicat du personnel a été mis sur pied, une couverture médicale désormais prise en charge à 100% et 30 bus désormais en circulation à l’heure actuelle. Suivant les instructions du ministre de tutelle Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, le Directeur Général de Trans’urb se sait très attendu néanmoins.
«Nous devons aujourd’hui statuer sur la reconnaissance juridique de la société et nous arrimer à la forme, au capital de la société afin de nous faire enregistrer du côté de la direction générale du commerce. Nous allons aussi valider ou invalider les mesures prises par l’ancienne équipe dirigeante qui a fonctionné sans Conseil d’administration ni président du conseil d’administration. Dans le contexte de la gratuité dans lequel nous sommes suivant la volonté des plus hautes autorités de la Transition, il nous faut innover afin de trouver des solutions concrètes pour nous éviter des tensions de trésorerie. Dans tous les cas, nous pouvons dire que Trans’urb ne se porte pas mal dans la mesure où nous continuons à nous mettre au service de la population en assurant chaque jour leurs déplacements», a pour sa part indiqué Michel Assoume Nzoghé.
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