Ce mardi 9 juillet, le Ministre des Transports,de la Marine Marchande et de la Mer, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, a présidé une réunion stratégique réunissant les directions générales du Transport Terrestre et de la Sécurité routière, en plus des différents syndicats. À l’ordre du jour, la professionnalisation du métier de Transporteur,une recommandation issue du Dialogue National inclusif.
En effet, au moment où les plus hautes autorités sont en voie de doter ce secteur de plus de 400 véhicules à usage Taxi, la question d’aptitude à la conduite se pose avec acuité. Un sujet qui a d’ailleurs alimenté les débats lors du Dialogue National inclusif tenu en avril dernier au stade d’Angondjé. Pour Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, «avec l’accomplissement des Syndicats, nous allons mener une campagne de sensibilisation pour aboutir par la suite sur le processus d’établissement de la carte professionnelle de Transporteur. Il faut qu’on sache dans notre pays qui est Transporteur. Ce processus va nous permettre d’établir une cartographie concernant le métier de Transporteur et le rendre plus professionnel».
Issue du dialogue national inclusif, la professionnalisation du métier de Transporteur va permettre de créer des emplois, ce, conformément à la volonté des plus hautes autorités de la Transition, en l’occurrence le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema, de réduire le taux de chômage chez les jeunes qui frôle les 40% au Gabon.Pour les syndicats, la mise en place de la carte professionnelle de Transporteur est une mesure essentielle qui est conforme aux textes en vigueur au Gabon. Raison pour laquelle ils se disent prêts à accompagner la tutelle dans ce processus de restauration du secteur du Transport longtemps décrié à cause des nombreux maux qui minent cette activité pourtant levier d’emplois et de lutte contre le chômage.
«Cela va véritablement permettre de savoir qui est réellement transporteur aussi bien dans le domaine urbain, suburbain que interurbain. Le Transporteur sera également désormais un peu plus que respecté que d’habitude. Raison pour laquelle nous soutenons fortement cette initiative de notre ministre de tutelle », a déclaré Robert Menie, président du Syttelg.
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