Le président du Syndicat libre des transporteurs du Gabon (SYLTG), Jean Robert Ménié, s’est récemment justifié sur l’opération de ”Zéro taxi à Libreville ” . Une journée mise à profit par des milliers de taximen afin de protester contre les rackets et la forte augmentation d’environ 300% du coût de l’assurance de transporteur en commun.
Jadis fixé à 95 000 FCFA, le prix de l’assurance serait passé à 310 000 FCFA pour la même durée de 3 mois. Une situation qui ne pourrait avantager les opérateurs économiques exerçant dans le secteur urbain voire interurbain. « Une telle mesure, si on la laisse passer, aura des répercussions directes sur les transporteurs parce que c’est une mesure non seulement asphyxiante qui va prendre toutes nos recettes et aura des répercussions sur la population gabonaise », a déclaré Jean Robert Ménié. Mais de leur côté, les assurances s’expliquent en brandissant le risque de faillite auquel ils feraient face et que cela serait une situation normale au regard de la fragilité des finances de plusieurs maisons d’assurances.
Même cas de figure concernant le sempiternel problème de rackets exercés par certains policiers et gendarmes. Malgré les nombreux ultimatums lancés par les plus hautes autorités du Gabon, rien ne semble plus effrayer certains agents véreux. Mais où va donc cet argent ” dépouillé ” aux taximen ? Trouver les destinataires de cette manne financière importante permettra d’en finir définitivement avec cette pratique ”normalisée” désormais.
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