Les syndicats des transports terrestres qui dénoncent depuis plus de deux décennies, les tracasseries policières, les contrôles inopinés, le racket et la multiplicité des postes de contrôle, voire la confusion des rôles entre les forces de police nationale, la gendarmerie et la brigade nautique, ont rencontré le mardi 30 avril 2019, le ministre des Transports, Justin Ndoundangoye.
Lors de cette rencontre jugée nécessaire par les acteurs du transport terrestre il a été question pour eux d’évoquer avec le ministre de la nécessité de mettre un terme à cet imbroglio, qui met à mal à la fois les transporteurs et les usagers.
En effet, les contrôles
sont selon certains taximen « l’origine de l’augmentation constante des couts du
transport. »
Ainsi, avec les principaux acteurs du
secteur transport urbain et inter urbain, le ministre Ndoundangoye est revenu
sur la nécessité d’améliorer la cartographie, d’assainir le milieu, pour offrir
les meilleures conditions de transport aussi bien pour les populations
gabonaises que pour les opérateurs économiques.
Selon le membre du gouvernement, «c’est
une prescription du Chef de l’Etat, la question d’amélioration des conditions
de transport des populations. Et cette recommandation figure en bonne place
dans la feuille de route du Premier ministre pour mon département. Dans
l’urgence, nous allons mettre en place une plateforme de travail, nous allons
revoir le cadre réglementaire et délimiter les interventions. Créer des zones
mixtes de contrôles avec des agents de diverses administrations du secteur,
pour in fine une meilleure organisation du secteur avec une épuration liée à
une cartographie définie de tous les intervenants du transport urbain et inter
urbain».
Trouver une solution définitive à cette gangrène qui met à mal le quotidien des compatriotes
est le cri d’alarme lancé par le président du Syndicat
libre des transporteurs terrestres (SYLTTEG), Jean Robert Menié, qui se dit
prêt à travailler de concert avec les autorités.
«C’est un problème généralisé aujourd’hui et interministériel. Nous
souhaitons que les contrôles routiers soient suspendus, et nous voulons des réformes
profondes dans le secteur sachant que les charges fixes se sont multipliées ces
dix dernières années. Le prix du taxi inchangé quoique les transporteurs ont
trouvé des mécanismes pour pallier à cette difficulté. Nous pensons que ce
n’est pas une fatalité, mais une issue sereine est possible à cette situation
qui se pose avec acuité», a-t-il- déclaré.
En somme, une précision des rôles et des domaines d’intervention des différentes
forces intervenant sur la voie serait un début de solution dans ce feuilleton
dont les victimes sont les populations gabonaises.
Ismael.O
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