Les autorités gabonaises ont récemment annoncé que le taux de pertes en produits de pêche évalué à 40.000 tonnes par an sera désormais réduit. Une performance rendue en partie possible depuis la création par le ministère des Transports, du Registre international gabonais des navires.
En effet, ces pertes qui impactaient depuis plusieurs années, l’économie générée par les activités de pêche et de transport des productions dans les eaux gabonaises étaient dues majoritairement au fait que les bateaux battants pavillons étranger échappaient au contrôle des autorités. Celles-ci ne pouvaient donc pas procéder à l’identification des espèces halieutiques, au comptage et au tonnage. Ainsi, ces produits de pêche tirés des eaux gabonaises échappaient à toute imposition fiscale et à une répartition éventuelle pour satisfaire le besoin de consommation locale pourtant très important.
La récente opération de livraison du thon pêché dans les eaux gabonaises, en présence du Ministre en charge de la pêche, Biendi Maganga Moussavou, est selon les autorités, le premier heureux résultat d’une série de mesures décidées par le Gouvernement en amont. Notamment la création du Registre international gabonais des navires avec le partenaire émirati Inter shipping international.
En effet, en lançant officiellement les activités à Dubai, le Ministre des Transports et du Tourisme, Justin Ndoundangoye avait avec conviction, espéré que « l’identification de plusieurs navires de commerce étrangers sous juridiction gabonaise va générer des ressources fiscales additionnelles au budget de l’Etat et un pouvoir de contrôle des productions transportées dans les eaux gabonaises ».
Une perspective économique réaffirmée par le premier Ministre, chef du gouvernement, Julien Nkoghe Bekale lors de l’inauguration du Centre de pêche d’Owendo. Fruit du partenariat qui lie l’Etat au groupe GSEZ International Port. Moins de 5 mois après le lancement de ses activités, le Registre international gabonais des navires enregistre de plus en plus de navires étrangers.
Il est à noter que c’est l’extension du nouveau Port d’Owendo sur un linéaire de 800 mètres par 13 de profondeur qui a permis la construction du premier Centre de pêche de cette envergure. Doté d’un remarquable dispositif de traitement des productions halieutiques, la modernisation et la compétitivité de l’industrie portuaire sont autant de priorités pour le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.
D.J
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