Où sont les taxis est la question qui taraude les esprits des Librevillois ce matin.
En effet, au lendemain du dépôt de préavis de grève par le syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Sylteg) les taxis se font rares.
Ce matin, dans les principales artères de la capitale prendre un taxi, pour se rendre à son lieu de travail, à l’école ou à une occupation quelconque, relève du chemin de croix.
Et pour cause, lassée des rackets et autres tracasseries policières, la Coalition des syndicats de transporteurs terrestres dirigée par Jean Robert Menié a annoncé le week-end écoulé, le lancement d’une grève générale d’avertissement d’une semaine sur l’ensemble du territoire national. « Sachant compter sur la responsabilité du gouvernement gabonais qui a toujours œuvré pour la paix sociale dans notre pays, nous espérons qu’avec cette grève de cinq jours, une solution rapide sera trouvée, pour mettre un terme à ce problème de contrôles intempestifs », a déclaré Jean Robert Menié.
Cette annonce intervient quelques jours après la mise en place par la police nationale, du gilet d’identification qui sera « porté au moins par l’agent verbalisateur dans chaque dispositif sur le terrain et aura un identifiant selon son unité d’affectation ». Annoncé quelques jours avant la sortie des transporteurs du Gabon, ce gilet se présente comme une solution aux griefs formulés par la Coalition des syndicats de transport terrestre puisqu’il devrait permettre d’identifier les agents habilités à effectuer un contrôle. La mise en place de cet outil, soit quelques jours après son annonce n’est cependant pas encore assez effective.
Aussi, selon certains commentaires la rareté des taxis se justifie par une descente des agents de la mairie qui exigent des taxis l’achat des numéros de portière pour l’année 2019.
Ismaël/ Gaboneco
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