La société de transport public Trans’urb, malgré une dotation récente de 10 nouveaux autobus, reste confrontée à une situation délicate. En effet, selon les dernières informations disponibles, 80% de son parc de véhicules sont actuellement en panne. Cette situation compromet le bon fonctionnement de la société de transport en commun.
Le manque d’entretien des bus a entraîné des pannes fréquentes et des retards dans le service de transport en commun. Les usagers se plaignent de l’inefficacité du système, ce qui nuit à la réputation de Trans’urb. De plus, les coûts de réparation et de maintenance des bus ont considérablement augmenté, mettant ainsi en péril la viabilité financière de l’entreprise.La fragilité de Trans’urb est donc mise en lumière par cette panne massive de ses autobus. Si ces véhicules ne sont pas en mesure d’être réparés rapidement, cela pourrait avoir des conséquences désastreuses sur le service offert aux usagers. En effet, avec un parc automobile réduit, les retards, des annulations de trajets et une augmentation du temps d’attente des riverains sont de plus en plus constatés à Libreville.
Selon Michel Assoumou Nzoghe, directeur général de Trans’urb, «près de 80% des bus sont en panne». Il rappelle en effet que le parc automobile exploité actuellement était resté inactif près de trois années durant avant sa mise en circulation en 2020.Il est essentiel pour les autorités du pays de remédier à cette situation le plus rapidement possible, afin de garantir la pérennité de la société de transport public urbain . Cela implique non seulement de réparer les autobus en panne, mais également de mettre en place des mesures préventives pour éviter que cette situation ne se reproduise à l’avenir. La bonne gouvernance et la responsabilité des dirigeants de la société sont ici interpellées.
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