La ville de Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo, aurait dû déjà constater l’avancement des travaux liés à l’ investissement de 7 milliards de francs CFA par province destiné à des projets d’infrastructure. Pour le cas de Makokou notamment, la construction d’un marché municipal, d’un centre psychiatrique et d’une gare routière. Ces projets, jugés essentiels pour le développement local et la modernisation de la ville, suscitent cependant plusieurs interrogations. En effet, malgré les fonds alloués, la question reste posée : où en sont ces travaux ?
Le marché municipal : Un projet toujours en attente:
Le marché municipal de Makokou est l’un des projets phares de cette enveloppe de 7 milliards. Destiné à améliorer les conditions de travail des commerçants locaux et à offrir aux habitants un espace de vente moderne, il devait permettre de désengorger les zones commerçantes traditionnelles et de faciliter l’approvisionnement de la ville. Toutefois, plusieurs mois après l’annonce des financements, les habitants constatent que le projet tarde à démarrer. Les terrains ont été identifiés, mais la mise en chantier semble toujours retardée, ce qui inquiète la population locale qui attend avec impatience des infrastructures dignes de ce nom.
Le centre psychiatrique absent :
Le centre psychiatrique prévu à Makokou devrait permettre de répondre à un besoin crucial dans la région, où les services de santé mentale sont souvent insuffisants. Le manque d’infrastructures spécialisées dans cette discipline est un problème de taille, obligeant de nombreux patients à se rendre dans des villes plus grandes pour recevoir des soins. Le centre psychiatrique devrait permettre non seulement de traiter les cas de santé mentale, mais aussi d’assurer un suivi et un accompagnement de qualité pour les malades. Cependant, malgré les annonces, il n’y a toujours pas de chantier visible sur le terrain. Les autorités locales doivent absolument clarifier le statut de ce projet afin de répondre aux besoins croissants en matière de santé mentale.
La gare routière : Un projet loin d’être concrétisé:
La gare routière de Makokou, autre projet phare du programme financé par les 7 milliards, est censée améliorer le transport interurbain dans la ville, ainsi que la fluidité de la circulation. Un projet qui aurait un impact considérable sur les conditions de transport, réduisant les embouteillages et facilitant les déplacements des voyageurs. Mais là encore, bien que des travaux aient été annoncés, il semble que la gare routière soit en retard par rapport au calendrier initialement prévu. Des rumeurs circulent sur des problèmes liés à la gestion des fonds ou à des obstacles administratifs qui bloquent la progression des travaux.
Appel à l’action et à la transparence:
Face à ce constat, de nombreux habitants de Makokou réclament plus de transparence dans la gestion de ces projets. Si les 7 milliards de francs CFA représentent une somme importante, leur efficacité dépendra avant tout de leur bonne utilisation et de la mise en œuvre rapide des travaux. Les autorités locales doivent donc accélérer le processus et tenir informée la population sur l’avancement des projets.Les travaux du CTRI à Makokou, bien qu’annoncés comme des projets d’envergure, n’ont pas encore donné les résultats escomptés. Entre la construction du marché municipal, du centre psychiatrique et de la gare routière, la population attend toujours des progrès tangibles.
Il est impératif que les autorités prennent des mesures pour lever les obstacles qui freinent la mise en œuvre de ces projets essentiels pour le développement de la ville et la qualité de vie de ses habitants. La transparence, la gestion efficace des fonds et un calendrier respecté sont des facteurs clés pour que ces promesses ne demeurent pas lettres mortes.
La Rédaction
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