Le ministre en charge de l’équipement, des infrastructures et des travaux publics s’est entretenu avec l’ensemble des directeurs provinciaux, afin de présenter la feuille de route de son département ministériel. Cette séance de travail est nécessaire dans la mesure où elle servira d’aiguillon pour la mise en pratique de la politique générale qu’il devra mener avec ses collaborateurs durant cette année sur l’ensemble du territoire national.
En effet, le ministre, Arnaud Engandji, conscient de la tâche qui lui revient a convoqué une réunion afin de rappeler à tout le monde le rôle qu’il doit jouer dans la réalisation des chantiers indispensables au développement du Gabon. « C’est une première prise de contact pour leur donner nos instructions et pour fixer la feuille de route pour que chacun d’entre eux puisse gouverner en conséquence. Lorsque les directeurs provinciaux agiront pour le compte du ministère des Travaux publics dans leurs provinces respectives, ce sera en conformité avec la feuille de route », a-t-il indiqué.
« Nous attendons un regard neuf du secteur, une nouvelle façon de construire nos ponts, nos routes au bénéfice des populations », a-t-il martelé à ses interlocuteurs. Conscient des énormes manquements qui gangrènent son département, ce dernier leur a invité à faire preuve de patience car les plus hautes autorités ont pris la mesure du problème et ont décidé d’apporter des réponses concrètes pour que les agents disposent de moyens efficients quant à l’accomplissement de leurs missions régaliennes pour le bonheur du plus grand nombre.
Afin de joindre l’acte à la parole, il faudra d’ici-là combler le déficit des 540 emplois à pourvoir au sein de son ministère. Les réformes de l’éducation favorisant l’enseignement des filières professionnelles et techniques pourront inéluctablement résorber à terme ce manque en personnel qualifié. « Au ministère des Travaux publics, nous souffrons d’une grande raréfaction de ressources alors que nous avons beaucoup de jeunes qui se plaignent de ne pas trouver d’emplois », déplore-t-il.
« L’exercice ici, c’est de revoir la grille de rémunération des conducteurs d’engins et de regarder à leur statut pour voir si on peut faire d’eux des agents de l’Etat. Nous pensons modestement que le cœur de notre métier, ce sont les conducteurs d’engins », ajoute le membre du gouvernement qui compte plaider auprès de ses collègues au sujet de la revalorisation de ce métier qui manque cruellement de main-d’œuvre.
Il faut reconnaître que la méthode de travail appliquée par le patron des travaux publics est à saluer, car elle a permis à l’Etat de gagner en temps mais surtout de faire des économies en évitant une tournée provinciale qui aurait pu se chiffrer à des centaines de millions de Fcfa.
MDN
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