Septennat de la jeunesse : Ali Bongo a « presque » rempli sa part du contrat En 2016, lors des Universités d’été organisées par l’UJPDG à Port-Gentil, le Chef de l’Etat, soucieux du devenir de ses jeunes compatriotes et dans l’optique de faire de la jeunesse un levier essentiel du développement de notre pays, nous a accordé un septennat, axé sur l’éducation, la formation et la réduction du chômage, en vue de coller à l’évolution du monde. Ce second mandat du Président de la République, a sans aucun doute remodelé la configuration de l’administration gabonaise. Ainsi, depuis 2016 on a assisté à la promotion de plusieurs jeunes qui ont été promus à des postes de hautes responsabilités notamment à la Présidence de la République et dans plusieurs autres administrations stratégiques. Sans aucun doute, le patron de l’exécutif est en passe de faire de son second mandat, véritablement celui de la jeunesse gabonaise. Cependant, j’en appelle au sens de responsabilité et au pragmatisme, en vue de l’atteinte des objectifs fixés, car la confiance placée aux jeunes doit faire immédiatement bouger les lignes. Chacun doit désormais se mettre au service de l’Etat. Plusieurs compatriotes dans un passé récent passaient la majeure partie de leur temps à détourner les deniers publics au détriment du développement du pays et des véritables préoccupations du peuple. Il est important et même urgent aujourd’hui que les jeunes fassent la différence et changent, par des actions concrètes et pragmatiques, la vision pessimiste que certaines les populations ont vis à vis de leurs dirigeants. Nous devons changer de paradigmes. La promotion de cette jeunesse qui a soif de succès, de montrer ce dont elle est capable est effective par les nominations, mais de nombreux jeunes attendent encore voir des changements dans leur vécu quotidien, particulièrement dans les quartiers sous intégrés tels que Kinguelé, Derrière la Prison, Cocotiers et bien d’autres. C’est là le grand défi du développement. Le renouvellement générationnel au sein de l’administration s’est véritablement matérialisé le 25 août 2017, avec la nomination de Brice Laccruche Alihanga au poste de Directeur de Cabinet du Président de la République et d’autres jeunes cadres dans la haute administration publique se poursuit avec l’élection des jeunes dans les mairies, à l’Assemblée nationale et dans les fonctions ministérielles. Ces jeunes ont l’exaltante mission de concrétiser la dynamique entamée, entre diversification de l’économie, mise en concurrence de la France avec des investisseurs asiatiques et programme d’investissements « sans précédent », notamment, dans les infrastructures. À cet égard, loin du triomphalisme, des détournements et de la politique des promesses sans suite, il est temps de cultiver un esprit de gagneur basé sur la culture des résultats, comme le souhaite le Président de la République et surtout le peuple gabonais impatient de voir son quotidien changé de manière positive. Trop de jeunes sont au chômage, trop de diplômés sans avenir, il est temps de réellement mettre nos divergences et intérêts de côté pour s’attaquer aux maux qui gangrènent notre société et la détruisent à petit feu. Construire un pays prospère et une nation forte pour l’avenir, un engagement citoyen. Indéniablement, le meilleur changement opéré au cours de ce septennat, consiste à redonner aux jeunes la force et le courage de pouvoir accompagner toutes les actions que pourra entreprendre le gouvernement. Toutefois, le septennat de la jeunesse ne se résume pas aux postes et nominations des jeunes, donc il faudrait aussi mutualiser nos forces, redoubler d’efforts pour améliorer le système éducatif et trouver des solutions aux maux qui minent la jeunesse. Notamment le phénomène de la délinquance juvénile, les grossesses précoces, le chômage et l’alcoolisme qui dégradent fortement le tissu social dans notre beau pays. Il faut vite y remédier. Je pense que comme l’a souhaité le chef de l’État il y a quelques années, les jeunes doivent devenir désormais des acteurs majeurs dans la construction de notre nation, pour un septennat de grandes opportunités. Aux jeunes donc de marquer positivement à l’encre indélébile ce septennat et l’histoire du Gabon. Nous devons être préparés à assumer plus de responsabilité, afin d’être à la hauteur des tâches qui nous seront encore confiées. Nous devons à cet égard garder une posture républicaine en acceptant les divergences d’opinions et en respectant nos ainés qui ont surement beaucoup à nous transmettre, car l’enfant assit au corps de garde dans un village sans lumière à plus de sagesse qu’un adulte ivre de pouvoir dans un château de roi. Nous devons être des citoyens-modèles et responsables, puis éviter tout comportement déviant. La jeunesse gabonaise doit être debout, concentrée vers les objectifs actuels et préserver les acquis, afin que la transformation s’accélère de manière concrète non seulement pour les membres d’un parti politique, pour une famille ou des individus mais pour l’ensemble du peuple gabonais. Ces objectifs de réformes doivent permettre de sortir d’une logique de moyen vers une logique de résultat, d’une logique de poste vers une logique d’affirmation des compétences. Tout ceci dans un environnement qui garantit à tous, l’atteinte des objectifs assignés. Il est temps que ceux qui servent l’Etat gabonais soient conscients qu’ils n’ont aucun décret éternel à leurs fonctions et que le développement de ce pays passe avant leurs intérêts et leurs ambitions souvent démesurées. Nous sommes tous interpelés et chacun doit être une solution, selon ses moyens. Les jeunes doivent maintenant accompagner efficacement le gouvernement qui ne peut plus être omniprésent. Et ceci surtout que « le président Ali Bongo dans sa détermination à apporter aux populations le bonheur et un meilleur bien être, a fait sa part en respectant son engagement vis à vis de nous… ». Le Chef de l’Etat est sur tous les fronts, malgré une conjoncture économique difficile. Nous devons redoubler d’efforts et nous lever pour être des acteurs au service des populations pour accompagner sa politique. Si avant les Gabonais observaient sans rien dire, aujourd’hui, ils ont les canaux nécessaires pour faire entendre leurs frustrations et attentes vis à vis de leurs dirigeants. L’heure est maintenant au travail et non au triomphalisme et au détournement des fonds du contribuable. Par M. Hercule NZE SOUALA Chef d’Entreprises, Président du Mouvement des Entrepreneurs Engagés – Wabouna Membre actif de la Plateforme AJEV ]]>
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