Je tombe à l’instant sur cette actualité.En introduction, je tiens à rappeler qu’un mandat d’arrêt (autorisation d’arrêter la personne pour l’emmener devant un juge) est différent d’un mandat de dépôt (ordre donné par un Juge pour envoyer la personne en prison). Quand on a compris cela, on comprend aisément qu’on ne peut envoyer une personne en prison sur la base d’un mandat d’arrêt mais bien sur la base d’un mandat de dépôt. Les juristes nous en diront plus.Le 30 août 2023 doit demeurer le curseur à partir duquel nous devons œuvrer à bâtir un Gabon nouveau.
Avant cette date, les enfants du Gabon étaient déchirés(et le demeurent pour plusieurs), entre ceux utilisant tous les moyens pour dénoncer ce qu’ils estimaient légitimes des fois en touchant à l’image de certains et ceux qui en ce temps gouvernaient tout en étant sourds au cris de déstresser de leurs compatriotes.Aujourd’hui, à travers le CTRI, les uns et les autres s’efforcent à cohabiter et à œuvrer pour que ce qui a divisé les gabonais hier soir résolu mais cette fois-ci dans le strict respect de la loi d’où la RESTAURATION DES INSTITUTIONS. L’honneur de certains a été touché et mérite d’être restauré tout comme la vie de plusieurs a été détruite et ne pourra jamais été restaurée car n’étant plus de fe monde ; c’est cette réalité que nous aurons à partager tout au long de la période de Transition dans l’attente que des Institutions restaurées viennent faire toute la lumière au moment du retour à l’ordre constitutionnel.
Je pense qu’il est important de ramener le curseur au 30 août 2023 ou au 04 septembre 2023(date de prestation de serment du Président de la Transition). Ramener le curseur en ce sens qu’on ne saurait tenir rigueur pour les propos ou autres tenus avant le 04 septembre 2023. Cependant, pour tout ce qui est postérieur au 04 septembre 2023, chaque auteur devra répondre devant la justice dans le strict respect des procédures en vigueur.J’ai pris connaissance de cet article de presse et je me questionne toujours sur le fait qu’un mandat d’arrêt conduise directement une personne en détention à la prison centrale de Libreville ? Même un mandat, c’est une exception en ce sens qu’il est délivré à des personnes qui présentent des risques de fuite.
Cependant,le fait de répondre comme l’a fait Landry à une convocation est une preuve de bonne foi qui ne saurait par exemple justifier la délivrance d’un mandat de dépôt à son encontre.S’il est vrai que les autorités judiciaires ayant arrêtées Landry l’ont directement éconduit à la prison centrale, cela est une violation grave dans le processus de restauration des Institutions. Il n’est pas ici question de défendre ou condamner X ou Y,mais du strict respect des procédures judiciaires. Les agents ou les responsables des services judiciaires ayant procédé à cette détention sans mandat de dépôt mais sur le simple fait d’un mandat d’arrêt doivent répondre de leurs actes. Si Landry ou Stéphane ont après le 30 août ou 04 septembre 2023 porté atteinte à l’honneur d’un tiers, ils doivent répondre de leurs actes devant la justice ceci, dans LE STRICT RESPECT DES PROCÉDURES ET NON EN VIOLATION DE CES DERNIÈRES car je soutiens le fait qu’on peut mener un combat sans porter atteinte à la dignité d’autres compatriotes même si nous ne partageons pas les mêmes avis.
Je vais personnellement investiguer sur cette procédure, s’il ressort que Landry a été envoyé à “SANS FAMILLE” en violation des procédures, les personnes ayant participées à cette violation de la procédure devront répondre si tant est que cette Transition vise la restauration des Institutions. Je rappelle que lors du Conseil Supérieur de la Magistrature du 14 août 2024, des Magistrats ont été sanctionnés et d’autres révoqués et que les agents des forces de sécurité et de défenses dont la mission est veiller au respect de la loi n’en sont pas à l’abri.Que la Justice fasse convenablement son travail, le CTRI fait l’effort de réunir toutes les sensibilités autour de la définition de ce Gabon nouveau auquel nous aspirons, un Gabon au sein duquel seule la justice exemplaire guidera l’action de tout citoyen.
Aux rédacteurs de cet article à charge contre le Président de la Transition au motif selon cet article qu’il aurait personnellement intervenu pour demander la sortie de Landry de sans famille, je rappelle que la presse a pour mission première d’informer et il serait bien que vous expliquer à vos lecteurs comment un mandat d’arrêt conduit directement à une prison sans décision d’un Juge sur la suite à donner à l’arrêt : Détention ou liberté provisoire ou encore relaxe ?Aussi, à ceux qui continuent de briller par la diffamation, l’insulte, l’atteinte à l’honneur des tiers pour justifier leur combat, il faudra également accepter de répondre à la justice lorsque des poursuites seront engagées.
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