Je viens par ce post apporter ma contribution au débat sur la résolution du chômage par le Fonction Publique. Je pense, comme les chreurns de bérée qui consistait les écritures à la lumière des propos des apôtres, nous devons nous également consulter les textes et questionner le contexte macro-économique de notre environnement. De de qui précède, NOUS DEVONS CESSER DE PRÉSENTER LA FONCTION EN L’ÉTAT COMME SOLUTION DE RÉSOLUTION DU CHÔMAGE.
Mes raisons:
1. Avec une masse salariale de 771 milliards pour des recettes fiscales de 1.699 milliards, soit un ratio de 45% contre 35% maximum exigé par les critères de convergences en zone CEMAC;
2. Le Statut Général du Fonctionnaire (loi 8/91) et celui de la Fonction Publique (loi 1/2005) fixe à 35 ans maximum l’âge d’entrée à la fonction publique, au-delà de 35 ans, à défaut d’être contractuel (loi 3/88) il n’est pas possible d’intégrer la fonction Publique ;
3. Le Gabon a l’un des taux de fonctionnaires le plus élevé au monde(04,48% quand la norme le veut à moins de 2%) ,soit plus de la somme des taux de la CHINE, SÉNÉGAL, CAMEROUN,RDC et Côte d’Ivoire;
4. L’augmentation de l’âge de la retraite retarde les opportunités d’emplois nouveaux.Avec autant d’indicateurs, il n’est pas possible à mon sens de voir en la Fonction Publique l’opportunité de résoudre en urgence le chômage sans en amont :
1. Tirer les conséquences des audits de la Fonction Publique pour démasquer les fonctionnaires fantômes et finaliser les procédures de recrutement afin d’éviter les recrutements par affinités ;
2. Rendre transparent les différents concours d’entrée à la fonction Publique ;
3. Avoir une approche rendement du personnel de la Fonction Publique et redevenir les priorités en matière de ressources humaines et recruter.Nous nous devons nous tourner vers la création de richesse, la reprise du contrôle de la petite économie (AGR) et la reprise du contrôle de l’économie informelle au contrôle de nos frères expatriés.
Mais cela doit être la somme des volontés des gabonais (qui doivent abandonner la mentalité de la bureaucratie et réfléchir uniquement par le diplôme) et l’Etat qui doit y consacrer les moyens.
Geoffroy FOUMBOULA LIBEKA MAKOSSO
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