Hier en journée et des fois sur les réseaux sociaux quand je publie une actualité sur le CTRI, j’entends régulièrement “Ils ont tous servis le système,c’est l’armée qui a toujoirs tuée.Arretez avec votre kounabelisme,etc…”. POSITIVONS TOUT EN ÉTANT RIGOUREUX.Je tiens ici à rappeler qu’il faut savoir apprécier les choses à leur juste valeur et qu’on a cette chance d’avoir des patriotes imparfaits à la tête de cette Transition malgré tous les manquements que nous dénonçons, moi en premier.Je suis très observateur, ce jeune officier supérieur devenu Président en ayant le courage lui et ses compagnons d’armes de renverser le système BONGO-PDG méritent d’être soutenus.
Oui, l’armée s’est toujours opposée pour défendre le système BONGO-PDG en tant d’élections, la question est celle de savoir : ON PARLE DE QUELLE ARMÉE SOUS QUEL COMMANDEMENT?De 2009 à 2019, le système BONGO-PDG avait envoyé en exil forcé le Président actuelle de la Transition, Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, alors qu’il était en ce temps, l’oreille et l’oeil du défunt Président Omar BONGO en qualité d’aide de camp. Il se disait en ce temps et on le lisait dans la presse, que le jeune Commandant OLIGUI NGUEMA n’acceptait pas la façon de faire de ce système, qu’il avait un comportement révolutionnaire,trop indépendant, incontrôlé et dangereux pour le système,etc…qu’il fallait l’envoyer en exil,etc…chose qui fût faites avant qu’en 2019, Brice LACCRUCHE ALIHANGA plaide pour qu’on le ramène au Gabon, 10 ans après son envoie en exil au Sénégal.
Peut-on imputer les évènements de 2009 et 2016 à ce dernier au motif qu’il a servi le système ? La toute première fois où une élection a été organisée avec lui à la tête d’un corps armée (nommé CoChef de la GR en 2020 tout comme Ulrich MANFOUMBI à la tête de Baraka en 20z0) c’est en 2023. C’est aussi, l’une des rares fois où c’étaient des jeunes qui étaient à la tête de nos armées, des jeunes qui ont eu le courage de risquer leurs vies pour renverser un système vieux de plus de 50 ans. ils ont majoritairement la #QUARANTAINE. Oui, nous allons continuer à être rigoureux.Oui, il y aura des manquements car ces militaires sont essentiellement jeunes et apprennent peut-être à gérer un État, et ce n’est pas en 6 mois qu’un tel apprentissage se fera ;Oui, je reste convaincu qu’ils n’ont pas voulu tâcher leurs mains du sang des gabonais comme ceux qui ont accepté en 2009 et 2016 d’utiliser l’armée pour défendre le système,tuer des gabonais et non libérer la Patrie.
Oui, il y aura toujours les tenants du système déchu qui utiliseront leurs canaux et stratégies toujours actifs pour torpiller la Transition de l’intérieur comme de l’extérieur.Mais je reste convaincu d’une chose, si ces perfides trompeurs réussissent à totalement déstabiliser cette Transition,ce ne sera pas pour mettre des militaires acquis à la cause du plus grand nombre.Nous revenons de très loin, nous avons la grâce d’avoir des patriotes qui oeuvrent à corriger le désastre hérité des 50 ans de gestion du système BONGO-PDG dont on ne saurait les rendre à mon sens responsable car en ce temps, c’était tous des jeunes officiers dont certains étaient quasiment en exil depuis 10 ans comme le Président de la Transition.Demeurons rigoureux et vigilants sans pour autant verser dans l’émotion en apprenant à apprécier chaque avancée à sa juste valeur.
En dehors de la forte présence des PDGistes dans les organes de la Transition que nous décrions tous, moi en premier, reconnaissons les actions patriotiques et la grande volonté de redonner un brin de fierté au peuple gabonais. Organisons nous, sortons de la culture de providence et d’opportunisme héritée du système BONGO-PDG. Mobilisons nous pour récupérer les secteurs de notre économie partant de la coordonnerie,vente des produits dans les brouettes ou les cuvettes, culture maraîchères, gardiennage,vente de produits en bordure de route, boutique,etc…ces activités détenues et développer par nos frères expatriés représentants une partie considérable de notre économie que nous négligeons.Les autorités de la Transition montre la voie en se battant à récupérer les entreprises passer souvent sous contrôle étranger avec la complicité de plusieurs battons du système déchu(ASSALA,ADDAX,AFRIJET, CECA-GADIS,etc…), oeuvrons nous aussi à récupérer le contrôle de ce marché de détail en sortant de notre complexe de diplômé et autre car l’État ne peut malheureusement employé tous le monde comme je l’ai toujours dit.Soyons rigoureux en apportant à chaque critique des contributions, une critique sans contribution est une destruction.
Geoffroy FOUMBOULA LIBEKA MAKOSSO, Acteur de la Société Civile.
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