Face à la flambée des prix des denrées alimentaires observée depuis plusieurs mois déjà sur l’ensemble du territoire national, les populations ne savent plus à quel saint se vouer face au chaos financier que cela engendre sur le panier de la ménagère dans notre pays. Les regards ne sont même plus tournés vers la DGCC, d’ailleurs où est-elle passée ?
En effet, il faut désormais débourser jusqu’à 8500 FCFA au plus pour 5 Litres d’huile dans certains commerces selon que les marques soient locales ou importées ; 500 FCFA la boîte sardine; 5 piments à 1000 FCFA; le bâton de manioc oscille entre 300 et 500 FCFA; 1 kilo de cuisses de poulet à 1800 FCFA, et bien d’autres prix auxquels les gabonais lambdas doivent s’y faire. Alors, nombreux s’interrogent sur le rôle de la DGCC à l’heure actuelle. La Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation (DGCC) a pour principales missions de garantir le libre jeu de la concurrence et d’assurer la protection des consommateurs. Autrement dit, protéger les consommateurs face à des éventuelles hausses abusives des prix sur le marché.
À cet effet, elle doit mener des enquêtes et des contrôles de façon régulière dans le domaine de l’alimentation et dans d’autres secteurs qui pèsent significativement sur le budget des ménages. Il s’agit par exemple des matériaux de construction, de l’éducation, des loyers, des produits cosmétiques, de la boisson, des banques et de l’automobile. Mais malheureusement, les populations gabonaises sont très loin de ressentir le travail réalisé ces derniers mois par la DGCC malgré la mise en place d’un numéro vert.
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