Le commandement en chef de la gendarmerie nationale, fortement engagé dans la lutte contre le phénomène de racket au Gabon au sein des agents de forces de l’ordre et de sécurité, a mis à la disposition du grand public un numéro permettant de dénoncer ces agents véreux qui affichent des comportements qui ternissent l’image de ce corps d’élite.
Le Commandant en chef de la Gendarmerie nationale, Yves Barassouaga, a, à travers un communiqué, invité les populations et les usagers à dénoncer tout acte répréhensible commis par les gendarmes lors des opérations de contrôle. Une décision qui fait suite à sa sortie du 15 décembre dernier, où il invitait ces agents à se ressaisir face aux multiples plaintes des usagers, concernant des cas de rackettes et d’intimidations.
En effet, pour le commandement en chef, ces pratiques ne sont nullement en adéquation avec ce qui fait le fondement de cette fonction dont le rôle est « de veiller à l’exécution des lois, à assurer le bon ordre public, la sécurité des personnes et des biens ». Ainsi, un numéro, le 1401 a été mis en place. Lequel est un numéro vert du poste de commandement mixte de la Gendarmerie nationale pour dénoncer les coupables de ces actes rétrogrades. Par ailleurs, tout gendarme mis en cause dans une affaire de racket « s’expose ainsi à de lourdes sanctions allant de 45 jours d’arrêt de rigueur à une suspension de solde ou de fonction de trois mois à six mois », a déclaré le Capitaine Alexis Tchanga-Mvouendi, Directeur des relations publiques de la gendarmerie
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