Un orage d’une rare violence sévit depuis cette nuit dans le Grand Libreville. Une situation assez inquiétante pour une certaine couche sociale qui craint d’être victime de sinistre une fois de plus .
Ce n’est pas la première fois qu’un orage dévastateur s’abat sur la capitale. Souvent, les grandes pluies du mois de mars au Gabon font des sans abri. Notons que les constructions anarchiques et le manque de canalisation dans ces endroits, constitue un écosystème favorable pour les inondations.
A Kinguélé par exemple, on vient de nous signaler près d’une dizaine de maisons qui ont vu leurs toitures envolées. Tandis que du côté de Rio et des belles peintures, certains ménages font face à des inondations.
Parmi les situations difficiles vécues par les gabonais lambdas en cette période il y a également la difficulté liée au déplacement journalier, surtout qu’avec la crise Covid-19, les chauffeurs de taxis sont devenus très capricieux. Ces derniers préfèrent même faire le trajet vide au plutôt que de prendre des clients qui proposent de sommes peu conséquentes à leur goût.
Ce n’est un secret pour personne le plus grand nombre de gabonais, vivent dans des quartiers populaires. Et l’état piteux des routes dans ses endroits laissent à désirer. L’enclavement de ces zones rend la circulation des habitants quasi impraticables. Ces voiries se trouvent dans un état de délabrement très avancé, empêchant à ces derniers de vaquer à leurs occupations quotidiennes.
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