Depuis le début de la Coupe d’Afrique des Nations, nombreuses personnalités n’ont pas hésité à pointer du doigt les failles d’une organisation qui s’annonçait déjà chaotique. On donnerait même raison à la FIFA, quand l’instance mondiale contre vents et marées, suggérait un report, une délocalisation sinon une annulation de cette 33ème édition de la plus prestigieuse des compétitions africaines. Voilà que le pire est arrivé, entre 6 à 8 morts dans une bousculade en marge du match Cameroun- Comores au stade Olimbé de Yaoundé.
Entre un hébergement parfois décrié (4 à 6 joueurs par chambre), des stades vides en début de compétition, des régions où règnent des conflits militaires, des pelouses de stade complètement dégradées, la mort de six à huit supporters en marge de Cameroun-Comores hier, est la goutte d’eau qui vient faire déborder la mer de son lit.
Tandis que la FIFA suggérait ne pas tenir cette Coupe d’Afrique des Nations devenue ”Coupe d’Afrique pour le Cameroun”, les Africains ont tous crié à l’ingérence et au boycott, où on en est-on aujourd’hui ? Incapable même de jouer conformément aux règles du jeu, les camerounais semblent être favorisés sur le terrain par l’instance qu’est la CAF et ses arbitres.
Un seule mort, est un mort de trop, comme nous le rappelle l’adage. La CAF et le Cocan Cameroun devront en tirer toutes les conséquences de cet amateurisme.
Herton-sena OMOUNGOU
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