Au cours de son récent point de presse le représentant résident du Fonds monétaire International au Gabon, Gomez AGOU a indiqué que «les autorités ont volontairement mis à notre disposition l’ensemble des données concernant l’exécution budgétaire de 2022 et de 2023, cela nous a permis de faire un état exhaustif de l’ensemble de la dette publique du pays». Il a notamment précisé que la dette du pays se situe à 70,5% du Produit intérieur brut, en 2023.
Il s’agit là «des chiffres d’une gestion de 2022 et 2023». Selon le FMI, la dette s’est accélérée sur cette période avant le 30 août parce que, explique Gomez AGOU, «il y avait un contexte électoral». C’est donc dire que les autorités de la Transition, le CTRI au pouvoir, a hérité d’une situation économique et sociale difficile, qui n’est que le résultat des mauvaises pratiques de gouvernance de l’ancien régime déchu. Conformément à sa détermination de restaurer la dignité du Gabon, le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema s’est donc engagé à permettre au Gabon de se réapproprier son économie qui est longtemps restée aux mains des entreprises étrangères. Dans un pays à revenu interminable et pétrolier comme le nôtre, il n’est pas tolérable que 1 gabonais sur 3 soit considéré comme pauvre avec les nombreuses richesses que nous détenons.
D’où la mise en place d’un vaste plan de rachats des actifs de plusieurs entreprises décidé par le numéro 1 gabonais. Il s’agit notamment d’Assala Energy Gabon, CECA Gadis, Afrijet, Sucaf Gabon, qui sont des entités importantes chacun dans son secteur d’activités. L’objectif est de créer un peu plus d’emplois en faveur des gabonais pour lutter contre le chômage. Mais pas que. La réappropriation de la souveraineté nationale économique permettra au Gabon d’éponger plus rapidement sa dette tout en minimisant désormais les emprunts à contracter. Une vision d’Oligui Nguema qui ne semble pas enchanter les ennemis de la République Gabonaise. Mais le président de la République est plus que jamais déterminé à le faire.
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