Depuis un certain temps, des communiqués institutionnels sont publiés sur les réseaux sociaux avant d’être qualifiés de fake news quelques heures, voire un ou plusieurs jours plus tard. Encore appelées informations fallacieuses, les fake-news sont des informations mensongères diffusées dans le but de manipuler ou de tromper.
Les fake news sont devenues monnaie courante sur Facebook et WhatsApp. Ces derniers jours, le tour est venu à des supposés recrutements par voie de concours qui auraient lieu au sein des Forces de Police Nationale ou au sein de l’Institut National de Formation d’Action Sanitaire et Sociale ( INFASS). Les gabonais, à la recherche d’un emploi stable, comme il fallait s’y attendre à l’annonce de ces informations, se sont bousculés les uns après les autres dans les différentes directions pour déposer leurs dossiers de candidature.
Face à cette flambée d’aspirants, les responsables desdites institutions se sont empressés de démentir ces fausses rumeurs à travers des communiqués rendus publics.
On pourrait étaler, à n’en plus finir, les faits mensongers relayés par les réseaux sociaux. Mais ce qu’il faut relever c’est plutôt l’impatience des gabonais à sortir du chômage. La jeunesse gabonaise a soif d’emplois. Après 3 ans de gêle de recrutements à la fonction publique, l’annonce d’un concours est salutaire pour beaucoup.
Avec la prolifération des réseaux sociaux, la démocratisation de la vente des téléphones portables et l’accès aux réseaux par la téléphonie mobile, les «fake news» ont pignon sur rue et prennent parfois le pas sur les communiqués officiels.
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