Depuis quelques temps, les voyageurs se voient imposer une taxe de 500fcfa sur le prix du billet de transport. Celle-ci est payée directement par ces derniers de manière individuelle à l’embarquement, nonobstant le prix de transport initial. Ce qui est perçu comme un moyen d’escroquerie.
Le prélèvement de cette taxe qui s’élève à 500fcfa par personne n’est pas bien accueilli par les usagers. En effet, cette initiative récemment mise en place par les mairies fait grincer des dents dans la capitale comme à l’intérieur du pays. Ainsi le trajet Libreville-Mouila pour ne citer que cela qui coûte 10000fcfa est désormais à 10500fcfa.
Selon le communiqué de l’hôtel de ville, cette taxe s’élève à 500fcfa par personnes transportée et 1000fcfa par tonne de marchandises. Pour la mairie, il ne s’agit en rien d’une nouvelle taxe ou d’une arnaque. C’est une taxe adossée à la loi des finances rectificative de 2009 qui n’a jamais été appliquée jusque là. Mais en ces temps de difficultés financières notamment des voyageurs, la mise en application de cette loi n’est pas bien accueillie. Une nouvelle mercuriale incomprise émanant de la municipalité de Libreville. L’interrogation demeure sur la nécessité de cette taxe
«Tout embarquement de passagers ou de marchandises à destination de l’intérieur du Gabon ou à l’international est subordonné à l’acquittement de cette taxe», indique une note de la mairie de Libreville qui précise que «les contrôles seront effectués sur les véhicules de transport en commun de passagers ou de marchandises à la sortie de Libreville, au PK 12». Des amendes sont prévues pour les contrevenants.
Pourtant, à l’Hôtel de Ville, l’on soutient que si elle est utile à l’amélioration du cadre de vie des Librevillois, la «Taxe sur passagers», qui est également prélevée dans le transport maritime et fluvial, est légale. Elle est conforme à la loi des finances rectificative de 2009 et aux différents conseils municipaux tenus ces dernières années, jusqu’à celui de juillet 2019 avec à sa tête Léandre Nzué.
Commentaires