La cérémonie d’ouverture de la 42e session du Comité du patrimoine mondial s’est tenue dimanche au Théâtre national de Bahreïn, en présence du prince héritier, Salman bin Hamad al-Khalifa. Elle marque le début des travaux du Comité qui se poursuivront jusqu’au 4 juillet. Plusieurs centaines de personnes ont pris part à cette cérémonie ouverte par la Présidente de l’Autorité bahreïnie pour la culture et les antiquités, Sheikha Mai Bint Mohammed Al-Khalifa ; la Présidente de la 42e session du Comité du patrimoine mondial, Sheikha Haya Bint Rashed Al-Khalifa ; la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay et le Président du Conseil exécutif, Lee Byong-hyun. « Les attentes concernant cette session sont élevées et nous devons saisir cette occasion pour renforcer le travail commun en faveur de la préservation du patrimoine culturel », a déclaré Sheikha Haya Bint Rashed Al-Khalifa. « Bahreïn a fait du patrimoine un outil pour l’éducation des jeunes », s’est félicitée Sheikha Mai Bint Mohammed Al-Khalifa qui a rappelé que son pays compte deux sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial et qu’il préside pour la deuxième fois le Comité. « Il est significatif que cette année le Comité se tienne dans un pays arabe », a déclaré la Directrice générale en rappelant qu’à l’origine de la Convention de 1972 concernant la protection du patrimoine mondial, se trouvent les campagnes menées pour préserver les sites d’Abou Simbel et Philae, en Egypte. « L’idée de patrimoine mondial est devenue une norme universelle », a-t-elle encore observé tout en soulignant que les sites sont aujourd’hui exposés à de nombreuses menaces telles que les conflits armés, le trafic illicite, l’urbanisation rapide ou le changement climatique. « Dans la seule région arabe, sur les 82 sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, 17 figurent sur la Liste du patrimoine mondial en péril », a-t-elle relevé en rappelant que les sites du patrimoine mondial ne sont pas les seuls affectés. « Ainsi en Iraq, une centaine de sites culturels ont été détruits, pour beaucoup à Mossoul ou dans la région […] En février dernier, l’UNESCO a lancé une initiative pour « Faire revivre l’esprit de Mossoul » en partenariat avec les autorités iraquiennes ». « La Convention du patrimoine mondial, l’instrument normatif qui bénéficie de la plus large reconnaissance internationale, illustre de manière remarquable ce que les nations peuvent accomplir par l’éducation, la science et la culture grâce à un effort commun », a déclaré pour sa part Lee Byong-hyun. RAMA]]>
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