Fermée depuis décembre 2014, suite à une série d’actes de vandalisme à l’université Omar Bongo, la résidence universitaire est devenue aujourd’hui, selon les riverains, le terreau de grands délinquants qui terrorisent les populations dans les quartiers derrière la Prison, Boulevard et l’ENS entre autres. La réouverture de la résidence universitaire répond donc aujourd’hui à l’impératif sécuritaire et académique. Les citoyens veulent circuler librement sans craindre de laisser les plumes dans des rixes funestes. La rencontre d’avec un braqueur est toujours mortifère. D’autre part, il apparait comme une évidence que l’existence de la résidence universitaire au cœur de l’académie participait largement au renforcement de la qualité de vie des étudiants et à l’amélioration de leurs résultats académiques. Beaucoup d’étudiants sans parents à Libreville, et ils sont nombreux, vivotent dans la capitale gabonaise. Chacun fait ce qui est possible pour survivre. Et tout le monde sait qu’en situation de détresse, il est difficile de choisir l’honneur. Les jeunes venus des provinces pour franchir de nouveaux paliers dans leur vie scolaire broient du noir à Libreville, certains dans la prostitution pour survivre, d’autres dans des besognes bassement dignes. Il est plus qu’urgent de rouvrir la résidence universitaire. Mais il appartient à l’Etat de définir le chronogramme, selon Zue Chadely étudiant au département de Lettres Modernes. Mais Jacques Chirac Mezui, vice- président de la Mutuelle de l’Université Omar Bongo pense qu’il est difficile en ce moment d’obtenir ce chronogramme du fait des tensions de trésorerie que connait le pays actuellement. Le Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU) devrait certainement communiquer sur cette question, afin d’éclairer le monde de l’éducation et surtout les parents d’élèves de l’interland dont nombreux envoient leurs enfants, nouveaux bacheliers à Libreville à la veille de chaque début d’année académique. BESSEY/RAMA]]>
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