En réponse à la persistance de l’insécurité sur le campus universitaire, le Secrétaire général de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, Dieudonné Robert Obanga, a fait une déclaration de presse sur la chaine nationale Gabon 1ère, au cours de laquelle il dénonce l’insécurité galopante au sein du campus universitaire et interpelle les autorités compétentes à y faire face urgemment.
« Ces dernières semaines, de graves incidents ont été enregistré à l’Université Omar Bongo, renforçant ainsi le climat d’insécurité qui sévit depuis plusieurs années .Le campus de l’UOB est érigé aujourd’hui en haut lieu d’activités interlopes dont les plus prenantes sont la consommation et le trafic des stupéfiants, la prostitution et des agressions physiques », A déclaré le secrétaire générale de l’Université Omar Bongo sur le plateau de télévision.
Ces propos du secrétaire général de l’UOB sont effectivement une réalité qui atteste du climat dans lequel étudient les milliers de jeunes gabonais.
En effet, entre le bunker amphithéâtre de consommation de tous genres de stupéfiants, salles de classe, amphithéâtres et autres voiries fortement dégradés, l’université Omar Bongo est tout sauf un endroit propice à l’épanouissement intellectuel des jeunes gabonais.
Mieux encore, l’augmentation des frais de scolarité qui se justifiait par l’amélioration des conditions d’apprentissage et la réfection de l’infrastructure universitaire est aujourd’hui un leurre et comme l’indique un étudiant croisé au lieu-dit «interro »de cette université, « depuis deux ans il n’y a aucune amélioration, on se demande où va l’argent des inscriptions, l’université croupie dans l’herbe, il n’y a pas de toilettes, les voiries sont dans un état pitoyable, l’université est accessible à tous types d’individus et mieux encore c’est le coin de rendez-vous des consommateurs de chanvres qui ne se gênent plus de le faire au bunker et ce au vu et au su des autorités décanales et rectorales »
Pour justifier l’insécurité sur le campus, les autorités rectorales indiquent : la porosité de la barrière et la présence dans le campus de très nombreux bâtiments inachevés.
Le responsable administratif a relevé plusieurs cas récents d’agressions au sein du campus universitaire notamment celle sur Monsieur Sidoine Moudouma Moudouma, enseignant permanent au département d’études anglophones et des étudiantes : Gérard Géraldine Ndomba et de Kolia Cliforth Obame Obame.
Pour ramener la sérénité à l’UOB, Dieudonné Robert Obanga exhorte les autorités à résoudre le problème sécuritaire au sein de la plus grande université du Gabon.
Aubin
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