Depuis sa fermeture provisoire en fin d’année 2014 par le gouvernement, le Campus Universitaire sensé héberger les étudiants reste fermé jusqu’à ce jour. Et pour cause, la non livraison des bâtiments qui subissent une cure de jouvence et cela depuis bientôt 4 ans. Voici une année académique de plus qui s’achève depuis 4 années jour pour jour que le Campus de l’UOB reste fermé. Pour cause, le chantier de réfection des pavillons (ABCDEF) n’est pas prêt à être livré. Rappelons-le, le Campus Universitaire avait été fermé pour des raisons de commodité par le gouvernement en fin d’année 2014. Les pavillons nécessitaient des réfections. Depuis cette date jusqu’à ce jour, les travaux sont arrêtés. Les hautes herbes ont pris possession des lieux, laissant ainsi la place aux reptiles et autres animaux. Une situation presque préoccupante, quand on sait que de nombreux étudiants viennent d’obtenir leur baccalauréat et une bonne partie reviendrait de l’intérieur du pays et se retrouve à errer à Libreville sans habitation. Il leur reste comme seule solution, la location. De ce fait, la question du logement se pose avec acuité quand on sait que les logements au Gabon et surtout à Libreville coûtent chers. Puis l’épineux problème de transport chaque matin. Le problème de l’Université Omar Bongo est plus sérieux que l’on ne l’imagine : « L’Université ressemble à un champ de bataille, avec des travaux qui n’en finissent pas. Les frais d’inscription ont augmenté d’une vitesse exponentielle, mais on ne voit pas ce qui a changé à l’UOB. Dites-nous ce que l’on a fait pour mériter un tel abandon de la part des autorités ? Nous voulons que ces problèmes soient résolus. Quand nous allons manifester, on dira encore toujours les étudiants de l’UOB », se confie une jeune étudiante K.R. « Notre Campus nous manque, moi particulièrement je suis en fin de cycle, j’ai besoin de calme pour rédiger mon mémoire de fin de cycle. Ici, contrairement à la maison on trouvait ce calme propice à notre épanouissement estudiantin. En dehors de cela, on avait nos fêtes organisées par les étudiants qu’on appelait le « pourrissement » au pavillon C, les connaisseurs savent de quoi je parle, de telles choses n’existent plus au sein de l’Université. Cela favorisait la convivialité, le partage et surtout notre vie en société. On était une famille. », se confie Moussounda Carine, étudiante en Master 2 au département des sciences du langage. Les membres du CNOU, n’ont pas voulu se prononcer sur ce sujet, mais rassure que les travaux de réhabilitation du Campus Universitaire vont reprendre d’ici peu et que les étudiants désirant occuper le Campus ne seront pas déçus par la qualité du confort qu’ils trouveront sur les lieux. Les étudiants des deux Facultés que compte l’Université Omar Bongo ne demandent qu’une chose, la réouverture du Campus Universitaire, mais aussi que le ministère en charge puisse trouver une solution aux multiples problèmes fonctionnels qui minent l’Université Omar Bongo en ce moment. Marielle Ilambouandzi ]]>
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