Une délégation d’experts de l’Agence nationale des grands travaux et des infrastructures (ANGTI), accompagnée du ministre d’Etat gabonais en charge des Relations avec les Institutions constitutionnelles, Francis Nkéa Ndzigue, a été reçue lundi par le président du Sénat, Lucie Milébou Aubusson épouse Mboussou, en vue de constater l’état du Palais Omar Bongo Ondimba, victime d’une dégradation progressive et des impacts des balles lors des échanges de tirs entre les Forces de Défense et de Sécurité et les mutins auteurs de la tentative de coup d’Etat du 7 janvier dernier. La séance de travail entre les deux parties au cabinet du Président du Sénat a permis de s’imprégner des dégâts occasionnés par les tirs nourris issus de la tentative de coup d’Etat, mais aussi de faire une inspection générale de ce bâtiment qui est dans un état de dégradation avancée, renseigne une dépêche de l’agence gabonaise de presse. Le ministre d’Etat Francis Nkéa Ndzigue a indiqué que «cette visite s’inscrit dans le cadre général de réhabilitation du Palais Omar Bongo Ondimba». Il a reconnu qu’au siège du Sénat, l’urgence réside désormais dans la réhabilitation de cet édifice avant de faire savoir que «c’est pour ces raisons que nous sommes venus rendre visite au Président du Sénat, pour convenir de ce qu’il y a lieu de faire concernant la réhabilitation totale du bâtiment». La séance de travail a été suivie par une visite guidée dans l’essentiel des paliers de l’institution, qui méritent une cure de jouvence, informe notre source. «Nous avons constaté qu’il y a quelques dégâts pas aussi grave. Mais le gouvernement va s’y atteler pour mettre les choses dans l’ordre», a affirmé le membre du gouvernement. Situé sur le Boulevard Triomphal Omar-Bongo, l’une des principales artères de Libreville, le siège du Sénat avait été livré aux autorités gabonaises en Novembre 2005. 14 ans après sa livraison, cet édifice se trouve dans un état de dégradation avancée avec un hémicycle hors d’usage. Victime collatérale du coup d’Etat manqué du 07 janvier dernier, le Palais Omar Bongo Ondimba a gardé intactes les stigmates des affrontements entre mutins et forces loyalistes. Conséquences : plusieurs vitres de sa façade avant brisées et quelques meubles de bureaux touchés. RAMA]]>
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