Un test grandeur nature d’un vaccin expérimental contre le VIH est lancé sur 2 600 femmes en Afrique australe. Les résultats sont attendus en 2021 ou 2022, selon une dépêche de l’AFP. La communauté scientifique du monde entier travaille sur un vaccin contre le VIH. Samedi 7 juillet, des chercheurs ont fait état d’un progrès encourageant dans la lutte contre le sida. Un vaccin expérimental contre le VIH a provoqué une réaction immunitaire chez des humains et protégé des macaques de l’infection. Le développement de ce potentiel vaccin, sûr pour l’homme, est maintenant suffisamment avancé pour lancer un test sur 2 600 femmes en Afrique australe. « Ces résultats représentent une étape importante », a souligné le directeur de l’étude, le virologue Dan Barouch, dans un communiqué de la revue The Lancet. Rejoint par d’autres experts, il a cependant prévenu qu’il n’y avait aucune garantie que les tests suivants soient aussi positifs. « Nous devons rester prudents », a-t-il déclaré. Des résultats en 2022 Deux tiers des macaques rhésus ont été protégés par le vaccin dans les tests de laboratoire. Les résultats du test grandeur nature, appelé Imbokodo (rocher, en zoulou), sont attendus en 2021 ou 2022. « Ce sera seulement le cinquième concept de vaccin contre le HIV dont l’efficacité sera testé dans les 35 ans et quelques d’histoire de l’épidémie », a souligné le Pr Barouch. Un autre, appelé RV144, a montré qu’il protégeait l’homme du VIH dans une certaine mesure. En 2009, une étude indiquait qu’il avait réduit de 31,2 % le risque d’infection chez 16 000 volontaires en Thaïlande . L’étude publiée samedi rapporte les résultats d’un test chez 393 adultes en bonne santé, séronégatifs, âgés de 18 à 50 ans en Afrique de l’Est, Afrique du Sud , Thaïlande et aux Etats-Unis. L’importance de la prévention Quelques 37 millions de personnes vivent avec le VIH ; d’après l’Organisation mondiale de la santé , et 1,8 million de cas sont contractés chaque année. La maladie a tué quelque 35 millions des 80 millions de personnes qu’elle a infectées depuis qu’elle a été diagnostiquée pour la première fois au début des années 1980. Malgré les progrès de la médecine dans la prévention et le traitement de la maladie (PrEP, antirétroviraux, trithérapies), les chercheurs insistent sur les mesures permettant de ne pas être infecté : protection lors des rapports sexuels, usage de seringues neuves, stérilisation du matériel médical… RAMA ]]>
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