L’augmentation des prix de certains produits alimentaires semble devenir un jeu de hasard pour les commerçants. Il ne se passe plus un jour à Libreville sans que nous ne fassions l’achat d’un produit qui n’aie pas augmenté. À qui la faute?
Malgré les initiatives mise en place par l’État pour lutter contre la vie chère au Gabon, certains commerçants augmentent de plus en plus les prix de leurs produits. Après l’augmentation du prix de l’huile et du sac de farine, les vendeurs de soyas dit ”coupé-coupés” eux aussi ont décidé d’augmenter le prix de leur produit.
Vendus à partir 500 FCFA le paquet, les consommateurs doivent désormais acheter un paquet de “coupé-coupés” à partir de 700 FCFA en montant. Finalement, le ministère du Commerce, celui de l’économie et la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation, seraient-ils dépassés par ce qui se passent actuellement ?
Selon les vendeurs de cette viande très prisée par les Gabonais, cette hausse est due à l’augmentation du prix du kilo de la viande de boeuf sur le marché local. ”Les grossistes disent que le bœuf est devenu rare et le coût du transport au niveau des douanes a augmenté”, a précisé un vendeur.
Une situation qui pousse les gabonais à se demander ce qui se passe dans ce pays. Et à se demander, quel est le rôle de la DGCC, l’organe régulateur national en matière de tarification des produits alimentaires et autres dans notre pays?
Emmanuelle ANGUE
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