Baisse des revenus, hausse des prix des produits de base, voilà ce à quoi sont confrontés les Gabonais ces dernières années.
Malgré le plafonnement de plus d’une centaine de produits de première nécessité, les prix ne cessent de flamber à Libreville et à l’intérieur du pays dans les marchés et les supermarchés. Partant des détaillants du quartier appelés communément boutiquiers en passant par les magasins sino-Libanais, nous constatons que les prix de certains produits ne sont pas stables.
Nous avons par exemple le prix du bidon d’huile de vingt litres qui est passé de 14 000 à 16 000 FCFA et celui d’un litre qui est passée de 1200 à 1500 du fait de l’augmentation en amont du prix du même produit chez les grossistes.
Une augmentation qui met les gabonais dans une situation inconfortable.
C’est justement pour faire face à cela que lors d’une conférence de presse tenue ce 17 novembre, le Porte-parole de la Présidence de la République, Jessye Ella Ekogha a fait l’annonce de l’importation de 3000 tonnes d’huile de palme.
Cette importation permettra de combler le déficit de la production nationale a t-il ajouté.
Le collaborateur du Président de la République a aussi rappelé que la production d’huile de palme au Gabon a connu une baisse liée au confinement dûe à la pandémie de Covid-19. Il n’a pas manqué d’indiquer que plusieurs produits de première nécessité sont plafonnés à un tarif précis. Il appelle à cet effet les populations à dénoncer les commerçants qui augmentent les prix selon leur seul bon vouloir.
Bien que le phénomène n’est soit pas nouveau, aujourd’hui l’augmentation des prix de première nécessité chez certains commerçants prend une tournure virant à une sorte d’escroquerie.
Une situation dont les seules victimes sont les consommateurs.
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