Les prix des produits de première nécessité font peser le panier de la ménagère dans les foyers au Gabon. Ces derniers depuis quelques années déjà souhaitent et appellent les autorités à trouver des solutions rapides et immédiates pour contrer le risque d’inflation de plus en plus menaçant. La hausse constante des prix des denrées alimentaires devient un sujet préoccupant pour de nombreuses familles. Entre l’augmentation des produits de première nécessité et des services essentiels, le pouvoir d’achat des ménages est mis à rude épreuve. Cette inflation généralisée menace l’équilibre financier des foyers et soulève des interrogations sur les causes profondes de cette flambée des prix.
La fixation des prix via la mercuriale pour une durée de six mois seulement renouvelable n’est qu’une solution palliative qui aurait dû s’accompagner de mesures plus profondes. Depuis quelques mois encore, nous constatons une augmentation du prix du Litre d’eau Andza, qui était autrefois à 600 FCFA , fixé maintenant 750 fcfa voir 800 fcfa chez les revendeurs au quartier; le jus world Cola serait passé de 1000 FCFA à 1300 FCFA par endroits; le morceau de pain au chocolat de 200 FCFA à 250 FCFA; le kilo de riz non parfumé est désormais à 600 FCFA. C’est un véritable problème que rencontrent les populations qui pour se loger trouvent des difficultés. Des leviers existent au niveau des pouvoirs publics, qui auraient pu être activés pour agir structurellement sur les niveaux de prix, comme une baisse de la fiscalité et de la parafiscalité associées (TVA et CSS) ou une réduction des droits de douanes sur les produits généralement importés.
Face à cette situation dramatique, tandis que tant d’autres pays engageaient des réflexions de fond et des plans de grande envergure pour offrir à leurs concitoyens des solutions aux problèmes de vie chère, le gouvernement gabonais s’est illustré par l’indigence de ses réponses, avec pour seule mesure phare le blocage des prix de certains produits de première nécessité. À l’ère de la Transition, les populations se tournent désormais vers les autorités du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions en tête desquelles le Chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema. Il semblerait donc que les assises sur la vie chère organisées en avril 2023 n’eussent été que de la poudre aux yeux pour justifier les sorties inexpliquées d’argent sans résultats efficients.
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