Depuis quelques semaines les ménages de la commune de Port-Gentil ne savent plus à quel saint se vouer. En effet, ceux dits modestes et vulnérables conjuguent avec les prix vertigineux des denrées alimentaires tandis que la nouvelle mercuriale est pourtant connue de tous les opérateurs. “Il faut au moins débourser jusqu’à 5000 FCFA pour un simple kilogramme de poissons.
Pourtant, en mai dernier la foire aux poissons nous a montré que cet aliment pouvait coûter entre 500 et 1000 FCFA le kilo”, a fustigé un Portgentillais. Visiblement, les assises de la lutte contre la vie chère n’auraient pas servi à grande chose. Encore moins le plafonnement des prix de 67 produits alimentaires. En effet, face à l’incapacité de la DGCCRF d’être constamment présente sur le terrain, les populations gabonaises doivent faire face aux abus des opérateurs véreux qui n’ hésitent pas à imposer les prix à leur guise.
Cela devient quasiment un luxe de consommer du manioc, de la banane ou du poisson pourtant produit de façon locale. Camp-boireaux,Balise, Grand village, autant de marchés où s’approvisionner en denrées alimentaires devient de plus en plus problématique. Le nouveau ministre de l’économie Mays Mouissi est donc ici invité à prendre à bras le corps cette problématique de vie chère au Gabon.
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