L’opposant, Vincent Essone Mengue, maire sortant de la commune d’Oyem, par ailleurs membre de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), vient d’animer une causerie politique, à son domicile, sis au quartier Methui, dans le premier arrondissement de la commune d’Oyem. Au cours de cette rencontre, l’édile d’Oyem a fustigé, ouvertement, ce qu’il a qualifié de “violation flagrante” par la Cour constitutionnelle, des articles 13 et 16 de la Constitution en accordant une dérogation au vice-président de la République, Pierre-Claver Maganga Moussavou, de présider un Conseil des ministres, en l’absence du chef de l’Etat, absent du pays pour cause de maladie. Toute chose qui a poussé le membre de la CNR à exhorter les populations, qui ont répondu massivement à son appel, à « prendre, a-t-il dit, toutes les dispositions possibles pour défendre leur souveraineté face à cet énième coup d’Etat constitutionnel, perpétré par Marie-Madeleine Mborantsouo et ses complices juges constitutionnels ». Selon Essone Mengue, aucune disposition ne confère à la présidente de la Cour constitutionnelle de « triturer et modifier à sa guise la mère des lois, mais plutôt de l’interpréter en cas de besoin ». Pour ce cas d’espèce, le maire d’Oyem voit comme « une complicité de la Cour constitutionnelle, du gouvernement et des proches d’Ali Bongo, face à l’absence prolongée de ce dernier hors du pays pour cas de maladie ». MENGUE]]>
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