Selon les dispositions de l’article 148 du Code pénal gabonais, l’introduction de toute arme blanche au sein d’un établissement scolaire est condamnable et passible d’une peine maximale de 3 ans, et 10 millions FCFA d’amende au maximum. Mais alors, pourquoi les législateurs ne font pas un effort de sensibiliser les apprenants au sein des établissements secondaires situés ne fusque dans les localités qui sont leurs fiefs politiques ?
Pourtant, il est plus que inquiétant de constater que la présence des surveillants et les agents de sécurité à l’entrée des portails des établissements scolaires ne suffit pas. La violence en milieu scolaire a atteint dans notre pays son paroxysme. Que cela soit du côté de Franceville, Libreville, Tchibanga, Port-gentil, Oyem ou dans d’autres localités, les services de la scolarité au ministère de l’éducation nationale sont formels, ”plus de 60% des apprenants ont souvent avec eux des armes blanches (couteaux, ciseaux, compas…)”.
Les élèves pris en flagrant délit du port d’une arme blanche au sein des établissements sont souvent juste punis à faire du travail manuel ou autres travaux qui rentrent dans le cadre du travail d’intérêt général. Plus que le ”peuple pêche par défaut sinon par ignorance de ce que dit la loi”, il faudrait clairement que le Ministère de l’Éducation Nationale s’impose une autre politique pour venir à bout de la violence en milieu scolaire.
Sinon, pourquoi prévoir une loi et ne pas l’appliquer ?
Herton-Sena OMOUNGOU
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