Il y a quelques jours le Surveillant général du lycée technique de Libreville a été agressé par un élève du Lycée en cagoulé. Une montée de violence face à laquelle les autorités compétentes ne semblent pas avoir le remède magique qui puisse éradiquer cette gangrène des établissements scolaires du pays. Toutefois, aller à la rencontre des élèves est également l’occasion pour sensibiliser ces derniers.C’est ce qu’a récemment fait le Ministre de l’éducation nationale et Formation Civique, Camélia Ntoutoume-Leclerq.
En effet, le lundi 6 novembre dernier, le membre du gouvernement a rencontré les élèves du Complexe d’Owendo. La raison, les élèves des Lycées Technique National Omar Bongo et Libreville ont l’étiquette d’être ”violents, bandits et voyous”. Depuis plusieurs années, les établissements scolaires au Gabon sont devenus le théâtre de scènes de violences sans précédents. Cette problématique dont la récurrence ne cesse d’inquiéter aussi bien les pouvoirs publics que les parents et les organisations non gouvernementales, est loin d’apparaître comme un épiphénomène au regard de l’ampleur qu’il continue à susciter.
”Nous avons sensibilisé les élèves du Complexe d’Owendo, sur les travers des violences en milieu scolaire et dans la société en général. Cette opération fait suite à l’agression, la semaine dernière, du Surveillant Général du lycée technique de Libreville par un élève”, a indiqué Camélia Ntoutoume-Leclerq. Dans son élan de sensibilisation le ministre chargé de l’éducation nationale ne cesse de multiplier les échanges dans les établissements de Libreville et dans l’intérieur du pays.
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