La violence est peut-être loin de s’estomper dans les établissements scolaires. Le drame survenu le 10 mai courant affole encore la toile.
Les faits.
Tout commence un après-midi. Deux élèves de classe de seconde se disputent lors d’un cours de français. Des échanges qui ne laissent pourtant pas entrevoir des instincts meurtriers entre les deux antagonistes. Mais contre toutes attentes, les envolées finissent par se complexifier hors du lycée.
« Les élèves ont eu une petite interaction que le professeur a su taire. A la fin du cours l’un d’entre eux demande à son collègue de le suivre hors du portail pour une bagarre. L’assassin a pris une bouteille et a enfoncé à l’autre. Ces faits se sont bien passés en dehors du lycée et les personnes présentes peuvent même en témoigner. Les élèvent cheminaient déjà pour rentrer chez eux car le cours était terminé », rapporte le proviseur du lycée de Sibang, Aloïse Etoughe Assame sur le plateau de Gabon télévision à l’édition du vendredi soir.
Emmené d’urgence à l’Hôpital d’instructions des armées, au PK9, la victime ne survivra pas. Une tragédie pour le LJBOE désormais dans le deuil. Quant au meurtrier présumé, il a été interpellé par la gendarmerie et placé en garde à vue dans une brigade environnante.
Selon le proviseur, la violence scolaire prend des proportions inquiétantes. Des mesures restrictives devraient être prises pour arrêter le phénomène dans le milieu scolaire. « Les autorités compétentes ainsi que les parents doivent à l’unanimité prendre leurs responsabilités. Il faut prendre le taureau par les cornes, il faut associer toutes les autorités concernées par le problème. On ne peut pas seulement punir, il faut aussi conscientiser. Il faut que les concernées s’asseyent et discutent pour régler le problème. Il faut mettre un grand coup de pied dans la fourmilière car trop c’est trop. Moi qui suis proviseur de Sibang, je connais bien ce problème. Les élèves viennent le matin mais retournent mort, c’est inconcevable ! »
AIL
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