Les violences contre les femmes sont l’une des violations des droits humains les plus répandues dans le monde, particulièrement en Afrique et qui sont pourtant les moins reconnues. Ne rien faire équivaudrait aujourd’hui à se taire et à cautionner ce fléau. Les associations militantes pour les droits des femmes et organismes internationaux invitent de ce fait, chacun à se mobiliser. Que ce soit des individus ou, des institutions.
Une femme sur trois est victime de violence au cours de sa vie.La négation des droits des femmes et le dénigrement de leur place dans la société sont les principales causes sous-jacentes des violences contre les femmes. Au vu de l’ampleur que prend ce phénomène et des conséquents sur les familles et plus encore sur la femme, il est désormais indispensable de faire progresser les normes sociales liées au genre. De promouvoir l’égalité et le respect entre les hommes et les femmes.
Au Gabon par exemple, alors que le pays dispose de plusieurs textes de loi protégeant la femme de différentes sortes de violences, tout en lui garantissant l’égalité des droits. La cause étant sans aucun doute, la méconnaissance de leurs droits dans la société.
Les violences faites aux femmes peuvent être exercées dans tous les domaines de la vie. Notamment au niveau du travail, du couple, la famille, l’école, la rue, le milieu hospitalier et les transports. Elles prennent la forme de violences physiques, psychologiques, économiques, administratives, verbales, et peuvent être exercées ponctuellement ou sur des périodes très longues.
Pour certaines femmes, la violence exercée sur elles sont pour la majorité considérée comme étant normale, une fatalité à laquelle elles n’y peuvent rien, surtout pour toutes celles qui ont à cœur de préserver et garder leur foyer coût que coût. Une enquête sur les violences basées sur le genre datant de 2016 et homologuée par les Nations-Unies pour la population fait ressortir que le taux de violences physiques sur les femmes est de 58,5%.
Selon les associations de lutte contre ce phénomène, les violences faites aux femmes et aux filles constituent l’un des principaux obstacles à la lutte contre la pauvreté. Ces violences ruinent la vie des femmes et divisent les communautés. Mais elles sapent aussi les efforts de développement et entravent la construction de démocraties solides et de sociétés justes et pacifiques.
« Les violences enferment les femmes et les filles dans la pauvreté. Elles limitent les choix des femmes en restreignant leurs possibilités d’accéder à l’éducation, de gagner leur vie et de participer à la vie politique et publique. La pauvreté les expose à d’avantage de violences et limitent leurs moyens de s’y soustraire », a expliqué la représentante de l’association.
FGM
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