Comme bon nombre de routes de notre capitale, l’axe Gare routière – Atong Abe est un véritable chemin de croix qui aujourd’hui suscite la stupéfaction des usagers qui ne cessent de se poser la question : « que fait la mairie de Libreville, mieux encore où est passé le fond d’entretien routier 2 dédié à l’entretien de la voirie ? » Cette question mérite les réponses aussi bien de la mairie de Libreville que du ministre des infrastructures et des travaux publics. En état de dégradation très avancée, la route reliant la gare routière au quartier Atong Abe, mais aussi à d’autres quartiers fortement fréquentés comme Nkembo, Sotega et surtout l’université Omar Bongo, nécessite une cure de jouvence, sinon une remise à niveau pour faciliter la circulation, notamment en cette période scolaire où les voies de communication sont très sollicitées. En effet, ayant fait l’objet de rafistolages lors de l’effondrement de la buse métallique qui permettait l’évacuation des eaux, cette route, très fréquentée est aujourd’hui dans un état qui laisse pantois, et l’indifférence des autorités municipales est étonnant. Du côté du ministère des travaux publics, c’est le silence car selon certaines indiscrétions « le fond d’entretien routier 2 est mort du fait de l’ANGTI et la dégradation continuelle de nos routes est la résultante de l’absence de moyens financiers pour leur entretien » Si cette route est aujourd’hui celle qui attire notre attention, elle est la partie visible de l’iceberg qui dans le fond cache l’état de délabrement des voies secondaires de Libreville. Pour apaiser la colère des usagers de cette route, le nouveau patron du ministère des Infrastructures, Arnaud Engandji, devrait dès l’entame de son séjour à la tête de ce département ministériel s’atteler à trouver des solutions pérennes, afin de rendre cet axe routier praticable en toutes saisons. CNA]]>
Voiries de Libreville : l’axe Gare routière – Atong Abe, un véritable chemin de croix
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