Le vol grandissant en capitale gabonaise devient de plus en plus inquiétant du moment où la police qui est censée assurer la sécurité des personnes et des biens se lance dans le vol des sacs et téléphones des pauvres dames sans défense.
Une vidéo qui circule actuellement sur les réseaux sociaux, fait couler beaucoup d’encre et de salive. Pour cause, un homme qui pourrait être facilement identifié comme un agent de police nationale en tenue, apparaît dans cette vidéo comme un voleur de téléphone et de sac. La confusion est à son comble, car la population ne sait plus quoi répondre quant à la question de savoir qui protège qui.
En effet, il s’agit bien là d’un homme de loi un policier qui à été pris la main dans le sac en tentant de voler le sac et le téléphone d’une dame au quartier Nzeng Ayong juste au niveau de l’échangeur. Si ces policiers qui sont censés protéger assurer la sécurité des personnes et des biens, se mettent aujourd’hui à déposséder les honnêtes citoyens, cela voudrait tout simplement dire qu’il n’y a plus d’endroit sûr au Gabon.
À l’heure où le racket fait l’objet de plusieurs dénonciations et campagnes de sensibilisation, il semble que cet homme, visiblement mal intentionné a développé une nouvelle stratégie pour se faire un gain malhonnête. Ainsi, après la recette des chauffeurs de taxis, place aux objets personnels des piétons.
Qu’est-ce qui aurait pu pousser un fonctionnaire à de tels agissements ? Serait-on tenté de se demander. Probablement un moment d’ivresse, quand on sait que consommer des boissons alcoolisées c’est l’activité favorite des « corps habillés » d’après certaines langues bien pendues. L’envie d’arrondir ses fins du mois, peut-être, car on est en plein mois de janvier, souvent considéré comme la période de galère. Quoiqu’il en soit, des actes d’une telle envergure doivent être sévèrement sanctionnés.
Il faut rappeler que le phénomène de racket à Libreville a été longtemps dénoncé par les taximen et les usagers avant que le ministère de l’intérieur ne se rende compte de la mauvaise foi de certains agents de police. Depuis lors, une forte campagne de répression est menée pour faire cesser ces comportements qui n’honorent pas le blason de la république.
Ydhrick Moucketou (stagiaire)
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