Les populations de la ville d’Oyem dans la province du Woleu-Ntem font depuis quelque temps face au phénomène de l’insécurité qui ne cesse de croitre. De part et d’autre de cette ville, vitrine du septentrion on signale des vols, agressions et braquages. Le phénomène de l’insécurité reprend progressivement sa place au cœur des préoccupations des populations gabonaises. En effet, si les récentes opérations policières ont ramené une certaine accalmie, les braqueurs et autres acteurs de ces activités nuisibles ont compris le mécanisme et la stratégie mise en place par les forces de l’ordre et de ce fait se remettent à leur basse besogne. Cette fois ci, c’est à Oyem ou désormais il est super dangereux de se balader une fois la nuit tombée. Les groupes de gangs ont investi la ville et écument certains endroits qui sont devenus leur chasse gardée. Ces jeunes gens semant la terreur à Oyem sont pour la majorité déscolarisés et n’hésitent plus pour s’occuper à tendre des guet-apens aux paisibles citoyens dans les milieux indiqués: le Couloir de derrière le stade d’Akoakam, la zone de la SEEG, le célèbre Koweït (dans le quartier Adjougou), où tout est risqué, car les délinquants détroussent, agressent, volent, violent ceux qui s’y aventurent. Se comportant comme des terroristes de l’Etat islamique, ces malfrats donnent le sentiment d’avoir toute la ville d’Oyem à leur guise et font désormais régner la terreur et la peur. Vivement alors que les autorités de cette localité prennent à bras le corps ce problème pour permettre le retour de la sérénité. CNA]]>
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